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Trial of Turkish Believers 167 |
Fortified by the reflection that never before in Bahá’í history
have the followers of Bahá’u’lláh been called upon by the officials
of a State, responsible for the administration of Justice, to unfold
the history and principles of their Faith, our brethren in Turkey
decided to assert in their entirety those distinguishing laws and
ordinances of the Bahá’í Revelation which the terrors of a suspicious
autocracy had so long compelled them to dissimulate and
ignore.
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I cannot do better than quote in this connection a few passages
from the text of the official defense which in a moving language was
pronounced by the President of the Constantinople Bahá’í Spiritual
Assembly at a plenary session of the Court on that historic occasion:
“La Behá’isme est une religion universelle, moderne et absolument
independante. Si l’on désiré une désignation plus moderne encore:
c’est une institution de Clémence, de bonne entente et d’amour, en
d’autres termes, de progrès moral et spirituel. Il n’est ni une secte,
ni une branche des autres religions et doctrines diverses. Il est
cependant leur aboutissement naturel, logique et pour ainsi dire
scientifique. C’est la raison pour laquelle l’on trouve parmi ses
adhèrents des personnes, venant de toutes les religions et doctrines
existantes dans le monde, et qui se comptent aujourd’hui par millions.
…Ces explications ne sauraient toutefois à dévoiler le suffire (?)
mystère qui est au fond des sacrifices, consentis dans ce siècle en
Orient, par plus de vingt mille martyrs du Behá’isme, parmi lesquels
se trouve Qurratu’l-‘Ayn Táhirih (la joie des yeux, la pure), cette
jeune femme turque, dépeinté ainsi par notre illustre écrivain Suleyman
Nasif, et dont le martyre sans precèdent est cité aujourd’hui
par le monde entier comme l’epopée sans pareille de la cause humaine.
Je ne sais si ces explications peuvent elucider les raisons pour lesquelles
il se trouve à cette doctrine petrié également par le sang turc
des amis parmi des hommes de race turque, cette race qui dans tout
procès du genre humain et de ses nobles aspirations, n’a pas hesité
jusqu’ici à verser son sang…. Toutefois, les Behá’ís n’ont point
dissimulé leur présence en Turquie, surtout depuis le régime de la
République. C’est ainsi qu’ils se sont fait inscrire comme Behá’ís
sur les feuilles du dernier recensement à Constantinople. D’autre
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part est-il admissible que le Gouvernement ignore leur présence dans
cette ville? Cela étant, il ne saurait etre imaginé que les Behá’ís
soient sous le régime de la République, poursuivis comme tels, surtout
après avoir acquis leur liberté sous le régime de la Constitution qui a
suivi celui de la tyrannie durant lequel ils étaient persecutés….
Mais avant de terminer, je ne puis m’empecher de dire avec une
entière assurance, que les adeptes en Turquie de cette doctrine, sont
surs de la Justice d’un pays régi par la première véritable République
pleine de lumière dont s’honore adjourd’hui tout l’Orient….
Ces déclarations d’une part, et la conduite suivie par les Behá’ís, a
l’occasion de cet incident qui a commencé par l’interrogatoire auquel
ils ont été soumis par la Police, de l’autre, sont la preuve convainquante
de la sincerité et de la bonne foie avec lesquelles nous
nous comportons tant vis à vis de la Justice que de celui du
Gouvernement. Ainsi, nous aurions pu soustraire certaines pièces
qui constituent les seuls documents pouvant servi à nous assimiler
à des societés. Ne nous voyant pas en contravention avec la loi,
nous n’avons rien voulu dissimuler, comme personellement je ne
cherche qu’a tout dire ici. Ce n’est lá d’ailleurs qu’une necessité
dicté par le Behá’isme et la conformation à une recommendation de
Bahá’u’lláh. Lui nous dit: “Devant la Justice, dites la Verité et ne
craignez rien.”
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To these hotly contested debates two circumstances of unexpected
character lent color and force, and must have contributed in
no small measure to the successful conclusion of the issue. The
participation of a noted Turkish publicist and author whose expressed
sympathy for the Cause had identified him with the group
of the suspected believers, and the association of the name of the
Dowager Queen of Rumania with the Bahá’í Faith as a result of
the discovery among the seized documents of the Constantinople
Bahá’í Assembly of her public pronouncements on the Cause and
her personal message to the friends in that city, both served to
reinforce the position of the Bahá’ís and greatly encouraged them
in their task. I am assured by a letter addressed to me by the
President of the Constantinople Assembly that the sessions of the
Court were dignified in their proceedings, sublime in the presentation
of the ideals of the Cause, and representative in the character
of their attendants. He writes: “Ce fut une déclaration de la Cause
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dans toute sa grandeur, et jamais l’Orient n’a vu retentir le nom
de Bahá dans une pareille formule…. J’ai prefère laisser l’avocat
qui n’est pas Behá’í en parler. En effet cela a eu plus d’effet
d’entendre l’avocat, emporté par je ne sais quelle mystèrieuse poussée,
crier, après avoir cité les principes ainsi: ‘Monsieur le Juge! n’est-ce
pas lá en somme l’idéal vers lequel marche actuellement notre pays
avec en tète notre Grand Gazi?’”
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The extravagant language of the newspapers in reporting the
details of this official inquiry served in turn to accentuate the publicity
already achieved, and induced the officials of the Court to
exercise scrupulous impartiality in the consideration and judgment
of the case. As to the verdict that has been pronounced on December
13, it is stated clearly that although the followers of Bahá’u’lláh,
in their innocent conception of the spiritual character of their Faith,
found it unnecessary to apply for leave for the conduct of their
administrative activities and have thus been made liable to the payment
of a fine, yet they have, to the satisfaction of the legal representatives
of the State, not only established the inculpability of the
Cause of Bahá’u’lláh, but have also worthily acquitted themselves in
the task of vindicating its independence, its Divine origin, and its
suitability to the circumstances and requirements of the present age.
It will be admitted that this recognition on the part of the authorities
would have never been so speedily secured had the representatives
of the believers proceeded through the ordinary and official channels
to obtain such a recognition from their government.
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